La relève arrive. Et quel crû pour cette année 2012, avec de nombreux nouveaux visages sur le monde fermé de l'électro. On commence avec celui qui nous a le plus fait bouger cette année. Ils sont quatre, certainement shootés à des drogues que vos dealers n'osent même plus vous vendre et évolue dans une rave'n'b qui a rapidement convaincu le peuple: Club Cheval.
A l'origine, trois fans d'électro-rock et un geek décidèrent en 2009 de se rassembler en une seule et même entité avec pour objectif faire saigner les tympans avec des basses qui font mal et une mélodie digne des plus grosse rave party. Quatre compères composés de Panteros666 (alias Rythmos), Myd (Cutos), Canblaster (Mélodius) et Sam Tiba (Gethus) à qui tout le monde prévoit un avenir digne des plus grands de l'électro française.
Deuxième grosse découverte de l'année c'est le français Maelstrom. Loin de faire ses premiers pas cette année, c'est pourtant en 2012 qu'il se fait repérer par Sound Pellegrino (qui signa aussi le Club Cheval) mais aussi Mesdames Messieurs par le producteur Boys Noize, si peu qui signe avec lui deux EP sur son label BNR.
2012 marque aussi l'avènement d'Erwan Castex alias Rone qui revient trois ans après Spanish Breakfast avec l'excellentissime Tohu Bohu album onirique et "bordélique" comme son géniteur le qualifie qui regorge de perles musicales. Après avoir passé trois ans à Berlin qui lui a visiblement apporté sérénité et inspiration, Rone revient donc en force avec une instru issue sans aucun doute d'une copulation secrète entre Yann Tiersen et Trentemoller. Et autant vous le dire, la rédac d'EGSM l'a élu, pour le lyrisme de Icare, la féerie de Parade, le rythme entêtant de Bye Bye Macadam, et le mélancolique Let's Go, album de l'année.
Et on finit sur les révélations de l'année avec le tuyau de la rédac. Il s'appelle Madben, est le petit protégé de Laurent Garnier et signera en janvier chez Astropolis, qui passe du festival à la maison de disque, un maxi We Want To Rave On. On en dit pas plus, sachez simplement que c'est loin d'être la dernière fois que vous en entendez parler sur EGSM.
LaMechanicDeLaMusic
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