On y était ... Rock en Seine 2013
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Tame Impala |
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!!! (Chk Chk Chk) |
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Kendrick Lamar |
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La Femme |
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Kid Noize |
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Skip The Use |
On y aura
beaucoup sauté, beaucoup gueulé et beaucoup marché surtout. La onzième édition
de Rock en Seine s’est terminée dimanche dernier et les crampes dans les
pattes parlent d’elles-mêmes : ce fut un des meilleurs volets du festival
qui commence à sérieusement se tailler un costard digne de ce nom. Vendredi,
traditionnellement la journée la plus orientée électro s’est aussi découvert un
penchant pour le rap. Chance The Rapper – bah oui par
construction – ouvre le bal et sera suivi quelques heures plus tard par Kendrick
Lamar. Devant un Bitch Don’t Kill
My Vibes ou encore Fuckin Problems,
que voulez-vous qu’on fasse d’autre que de
s’incliner même si le rappeur a été stoppé par un problème sono et
qu’on attendait peut-être un peu plus de show. On s’en contentera aisément.
Ajoutez à ceci un émincé de Team
Ghost (ex-M83 pour vous la faire courte), une bonne
poignée d’indie avec Tame Impala, !!! (prononcez Chk Chk Chk et retenez bien ce nom) et Alt-J qui a liquidé nos
écoutilles déjà bien entamées et vous obtenez une bonne mise en bouche. La
mauvaise nouvelle du jour ? Paul Kalkbrenner qui nous a
fait une heure de boum-boum sans grand intérêt, sorti d’un Sky and Sand loopé pendant 10 minutes qui nous a quand même rendu
le sourire – ne soyons pas trop langue de pute. Pas le temps
de niaiser, le deuxième jour arrive et commence en trombe avec La Femme.
On y est allé à reculons – c’est-à-dire que Sur
La Planche avait rapidement eu tendance à nous laisser de marbre – pas
comme la planche – on s’est compris – ça fait beaucoup de tirets quand
même ! Finalement, on aime bien, on serait même prêts à choper leur album.
Et soudain, l’électro a refait surface : Kid Noize, Vitalic
(VTLZR pour l’occasion) et Jackson and His Computer Band
et on vous promet qu’on les a senti passer, les deux derniers cités ayant
gratifiés leur sain public d’un superbe concert artistico-visuel très arty –
comprenez par là qu’on en a vu beaucoup phaser sur les délires psychés des deux
sagouins. Mais tout ceci n’est rien comparé au feu que Patrice a
mis au festival. Ok, on l’avoue, on ne connaissait pas, le trip reggae peace
cool n’étant pas notre tasse de thé darling. Notre conclusion est simple :
il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis – notre conclusion manque
aussi cruellement d’originalité. Saint-Cloud,
troisième jour. Et vous êtes ? A l’aréoport. Non, en fait la journée de
clôture nous a définitivement séché. A commencer par un Mac Miller
dément – et sobre ! On s’est ensuite endormi littéralement devant Is
Tropical – la grosse, l’énorme et vraiment que dis-je c’est une
péninsule de déception (non ne relis pas c’est en français dans le texte) – le
groupe nous réveillant à peine avec un Dancing Anymore somnolant,
certainement à cause des bouteilles entassées sur scène par le trio. Dommage,
on avait hâte de voir ce que ces artistes cinglés sur le papier avaient dans le
ventre. On s’est rattrapé avec deux heures de sauts dans tous les sens pour Skip
The Use qui fêtaient leur dernière date de tournée et les Bloody
Beetroots – que quand tu les as vu une fois, bah ça sert plus à
grand-chose d’y retourner malheureusement.
Et c’est finalement vers 20h50 que nous nous sommes faits violés. Oui
cher bulbe, tu as bien lu le mot violer et ce par Major Lazer.
Parce que lorsqu’on risque le gros show bling bling à l’américaine en France en
le réussissant, qu’on invite Stromae sur scène, qu’on fait monter
dix chicks pour shaker sur Bubble But,
et qu’on finit sur un Get Free qui
doit encore résonner à l’heure qu’il est après avoir été chanté par des
milliers de personnes - ou bœufs selon l’envie – nous on s’occupe juste de
faire office de tapis. Seuls bémols, la grande classe des organisateurs du
festival qui ont demandé à Diplo et ses comparses d’annuler leur
soirée dans une boite parisienne, ainsi que le même Diplo qui
nous a passé Smells Like Teen Spirit
de Nirvana : prière de laisser cette chanson au placard pendant un petit
temps. Mais on a quand même été soufflé par cette bande de malades complètement
perchés. Enfin bref, nous étions à Rock en Seine.
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Mac Miller | | | | |
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